Comment apprendre une leçon par cœur en peu de temps ?

Apprenez par cœur ! Un passage forcé mais démodé ? C’est à travers ce paradoxe que l’on peut réellement introduire ce thème de l’apprentissage de la mémoire, qui inquiète beaucoup d’élèves.

I/Apprendre par cœur : un exercice essentiel et progressif

Apprendre par cœur , comme nous le verrons, ne fait pas tout ; il peut même être contre-productif, en parasitant la réflexion personnelle, pour ceux qui en dépendent seulement pour faire la différence. Cependant, cet apprentissage de la mémoire, bien que souvent décrit comme étant menacé, demeure essentiel au succès de toute carrière universitaire ou universitaire. Les exemples qui le montrent pourraient se multiplier. Pour un médecin en herbe, cet apprentissage reste une étape obligatoire dans le rythme (même réformé) ou dans les études suivantes, pour classification, pour réussir au collège. Pour un étudiant en classe de préparation scientifique, il s’agira d’apprendre des formules, de maintenir le fonctionnement du raisonnement par des théorèmes, de mémoriser des extraits d’œuvres du programme d’enseignement de la philosophie française. Pour un khâgneux, les nombreuses dates à apprendre dans l’histoire, ou les listes de vocabulaire en langues et en latin et grec sont incontournables (rappelez-vous que lorsque vous parlez latin/grec en Khagne ENS Ulm, le dictionnaire est interdit.)

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Bien sûr,l’apprentissage de la mémoire est moins important dans nos sociétés contemporaines, où l’information est facilement accessible via Internet sur smartphone ; mais quoi qu’elle soit : avant de savoir maîtriser les connaissances, il faut l’avoir ; et avoir une réflexion critique sur connaissance et un bon raisonnement, il est important, tout d’abord de savoir en profondeur.

Apprendre parcœur, à côté de lui est souvent vrai vol, c’est une pratique égalitaire où il est impossible de tromper : si vous travaillez dur, les résultats seront à la hauteur… à conditionque vous ayez la bonne méthode de travail pour savoir apprendre coeur. Parce que l’apprentissage de la mémoire ne nécessite pas de techniques uniformes : il n’y a pas de « bonne technique » d’apprentissage par cœur en soi, mais il y a certainement autant de bonnes techniques que les individus . Parce que la bonne méthode d’apprentissage de la mémoire dépend principalement de chaque personne et de ses spécificités dans la mémorisation.

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Apprendre par cœur, un exercice frustrant et pointé ?

En fait, il existe différents types de souvenirs. Quelqu’un peut avoir une mémoire plutôt « auditive », c’est-à-dire qu’elle conserve une meilleure classe de mathématiques quand elle l’entend. Un autre peut avoir une mémoire « biblique », préservant mieux ce qu’il écrit. La mémoire « visuelle » est également comptée (à retenir par l’image). Par conséquent, chacun a une méthode de mémorisation (ou même deux ou trois) qui lui correspond d’apprendre par cœur : aucune excuse, tout le monde est capable avec un peu de persévérance, de trouver la méthode qui lui convient d’apprendre par cœur.

Pour savoir comment apprendre par cœur, il est nécessaire de se connaître : avons-nous une mémoire auditive, biblique, visuelle ? Il existe des tests de type mémoire qui peuvent aider à déterminer cela. Ce qui importe, quelle que soit la méthode de mémorisation choisie (ou le type de mémoire qui correspond le plus), est de maintenir deux principes forts dans la « mémoire ». Premièrement, un bon apprentissage de la mémoire est un apprentissage actif ; il ne s’agit pas de recevoir des informations passives, il suffit de le lire, de l’écouter, de le visualiser, mais en faisant un effort pour reconstituer ex nihilo. De toute évidence, il est nécessaire de pouvoir reconstituer le cours appris sans soutien préalable. Deuxième principe fort : il faut avoir un grand intérêt, une véritable volonté d’apprendre avant même de vouloir apprendre par cœur. Nous apprenons une leçon beaucoup mieux parce que nous sommes très intéressés par elle, nous gardons ce que nous apprécions mieux. Par conséquent, apprendre le cœur est souvent l’apprentissage du cœur.

L’apprentissage essentiel, adaptable, de la mémoire doit également être progressif. Il ne s’agit pas d’apprendre par cœur une leçon à la fois et pour toujours ! Mieux vaut consacrer plusieurs séances d’une demi-heure à l’apprentissage cardiaque par semaine, juste une séance de 4 heures par jour. Ce sera une méthode de mémorisation qui est d’autant plus efficace, car nous serons en mesure de revoir progressivement ce que nous avons déjà appris, conservé.

Le processus d’apprentissage de la mémoire commence directement dans la salle de classe. Être très attentif lors d’un cours de pointe, par exemple, être actif (poser des questions à l’enseignant…) une grande partie du travail de mémorisation est déjà fait. Par conséquent, me dire « cela ne vaut pas la peine d’écouter, je vais le rattraper en étudiant le cours à la maison » est déjà à la traîne par rapport aux autres. Il sera également très bénéfique, par exemple la veille d’un cours d’anglais, de le revoir en profondeur, de fournir un plan, de le séparer en plusieurs parties et de nommer ces parties.

Pour illustrer cette progressivité nécessaire, un détour à travers la « Pyramide d’Edgar Dale » est utile. Ce « cône d’expérience » vise, en effet, à souligner le fait que l’apprentissage de la mémoire est un processus qui peut être divisé en dix étapes, avec une complexité croissante — bien sûr, il n’est pas nécessaire de passer par chacune d’elles dans chaque cas, considérons avant tout l’aspect hiérarchique et progressif de cette pyramide pour un bon apprentissage par cœur .

II/Comment apprendre par cœur ?

Par conséquent, il s’agit de trouver celui qui vous convient le mieux, de comprendre que ces méthodes de mémorisation sont complémentaires et qu’il est tout à fait possible d’avoir une mémoire « biblique et visuelle », par exemple.

1/ Apprendre par cœur avec la méthode biblique

Commençons par la méthode biblique de l’apprentissage par cœur. Personnellement, c’est celui qui s’est le mieux souvenu de moi pendant mes études et il s’est avéré être le plus efficace.

Pour maîtriser Cette technique, qui est basée sur l’écriture, il est nécessaire de commencer par revoir son cours en profondeur, c’est-à-dire de le lire rapidement et de le lire plus attentivement. Le premier examen peut être fait sans notes. Le second peut être fait en marquant le cours, donner des titres aux matchs et sous-parties, faire des commentaires, des commentaires, des critiques, des références à d’autres cours. Le but de ce deuxième examen est de commencer un apprentissage très « actif », afin de ne pas revoir passivement le cours, mais de le remettre en question, de le mettre en relation. Plus nous apprenons activement, mieux nous apprenons comme nous le rappelle la « Pyramide d’Edgar Dale ».

Une fois que nous avons vu et examiné le cours, nous pensons le savoir : c’est probablement faux. Pour bien le maîtriser, et savoir si le cours a réellement été appris (inclus ?), puis vient une étape qui peut sembler douloureuse et frustrante au début, mais qui a vraiment prouvé son efficacité : technique de réécriture du cours à partir d’une feuille vierge (également connue sous le nom de méthode de rétroaction).

Il s’agit de fermer votre dossier, ordinateur, smartphone, prendre deux ou trois feuilles blanches et restaurer le cours appris de la mémoire par écrit, à partir de zéro. Bien sûr, compte tenu de la durée de certains cours, l’utilisation et l’abus d’abréviations et d’autres raccourcis : vous écrivez surtout pour vous-même lui-même et le but n’est pas nécessairement d’être lisible ou compréhensible par les autres, mais de refaire le chemin intellectuel du cours, afin de ne rien oublier. Au début, l’information vient rapidement, nous observons le plus évident – puis après environ 10 minutes, nous commençons à écrire moins et à nous demander « ce que j’aurais pu oublier. » Surtout, ne cédez pas à la tentation d’observer son cours pendant ce temps de restitution ! Peu importe si vous oubliez quelque chose au premier essai…

Ensuite, une fois que vous vous sentez prêt, le moment fatidique vient de comparer : vérifiez votre cours et voyez ce que vous avez écrit, ou au contraire ce que vous avez oublié. Pourquoi cette procédure ? Parce que quand vous découvrirez une erreur ou un oubli, vous direz : « Mais oui, je l’ai oublié ! « Et vous vous souviendrez mieux de ce que vous avez oublié en comparant votre restitution au cours complet, d’autant plus qu’il y a un petit sentiment de culpabilité, une émotion. Nous nous souvenons beaucoup mieux parce que votre cerveau fera un lien entre l’information oubliée et ce petit sentiment de culpabilité. C’est dans cet esprit que Stanislas Dehaene, spécialiste renommé en neurosciences, a déclaré que « l’apprentissage est optimal lorsque l’enfant alterne l’apprentissage et les tests répétés de ses connaissances. Cela permet à l’enfant d’apprendre à savoir quand il ne le sait pas. » Mais ce qui s’applique à l’enfant s’applique également à l’adolescent !

Tout au long de cette revue, il est conseillé de noter toutes les informations oubliées lors du rendu dans un fichier Word ou un bloc-notes séparé. Pour ma part, j’avais intitulé, pour chaque sujet, ce fichier « Se souvenir » ou « À examiner ». Le plus souvent, nous avons tendance à oublier la même information, parce que nous pouvons ne pas percevoir la logique dans l’information du cours. Centraliser ces informations oubliées cela permettra d’avoir plus d’efficacité dans leur préservation. La méthode biblique, pour les femmes et les hommes de l’écriture.

Cette méthode de « restitution des Écritures » peut sembler gênante, mais elle est encore très efficace dans l’apprentissage de la mémoire. Au cours d’une tâche, par exemple pendant la classe écologique ou dans l’histoire, nous serons en mesure de retourner les connaissances très rapidement, car en fait nous y serons formés.

2/ Méthode complémentaire à la méthode biblique : la méthode des acronymes

Pour apprendre par cœur, une méthode de mémorisation complémentaire à l’approche biblique peut être la méthode de l’acronyme. C’est un processus très utile, en particulier pour conserver des listes, des références, des noms, des arguments de mémoire. Le processus est simple : rappelez-vous la première lettre de chaque information/donnée pour apprendre par cœur, de sorte que vous pouvez facilement les trouver.

Il peut donner quelques exemples :

  • Pour un essai sur la philosophie, le « 7 M » : Montesquieu Machiavel Marx Merleau-Ponty Maimonide Maimonide More ;
  • Pour un test économique, le « PRDF » : Réglementation de la taxation de la production des dépenses ;
  • Cette méthode de mémorisation peut également utiliser la première syllabe au lieu de la première lettre. Exemple pour se souvenir des noms des empereurs romains : Caesautique, Caunegale, Vidress (César, Auguste, Tibère, Caligula, Claude, Néron, Galba, Othon, Vitellius, Vespasien, Titus, Domitien). En outre, par association, on peut penser que le « negalo » fait écho à l’adjectif « mégalo » qui caractérisait précisément Nero…

3/ Comment apprendre par cœur avec la méthode auditive

Apprendre des listes de vocabulaire, un exercice indispensable…

Il y a des femmes et des hommes dans l’écriture, et il y a ceux dans l’oral… Passons à la méthode suivante : la méthode auditive de l’apprentissage par cœur , qui correspond bien à ceux qui se souviennent par le son, par la compréhension orale. Que ce soit le son produit par les syllabes, le ton de la voix, les petites hésitations dans les mots, le cerveau peut conserver un grand nombre de détails, former des associations, et donc mieux conserver.

Il n’y a pas de surprise pour cette méthode de mémorisation : il s’agit d’enregistrer le cours que l’on devrait apprendre par cœur . Soit directement en classe (mais vous devez demander la permission de l’enseignant avant d’expliquer sa méthode !) encore mieux, en le répétant à lui-même — parce que le l’apprentissage sera plus actif. Vous pourrez le réciter à haute voix, clairement et clairement, et le tenir par votre propre voix.

Ensuite, mettez un casque, et écoutez, écoutez à nouveau ce cours. Les premiers auditeurs peuvent être plus lents, plus détaillés ; ensuite, un auditeur moins coupé ancrera définitivement le cours dans leur mémoire. N’hésitez pas non plus à rendre l’apprentissage plus actif, à faire vos propres commentaires, commentaires et commentaires sur le cours oral, par exemple dans un fichier RemarquesSurLaPartie1.mp3, qui vous permettra de compléter cet apprentissage utile de la mémoire.

L’ avantage de cette méthode d’apprentissage de la mémoire est qu’elle peut être pratiquée partout : à la maison, bien sûr, mais aussi la marche, le jogging ou le nettoyage, etc…

4/ Comment apprendre par cœur avec la méthode visuelle

Memory fonctionne selon de nombreuses méthodes différentes : chacune a la sienne.

Il ne s’agit pas seulement de l’écriture ou de l’audio : il y a aussi la vue. Ce sens peut vraiment être recherché pour les personnes ayant une mémoire dite « visuelle ». Ceci est à retenir par mémoire en utilisant la visualisation graphique, géométrique, schématique ou couleur. À l’avance, l’important est d’ élaborer un plan de cours clair, concis et personnalisé (d’ où la nécessité d’une première révision personnelle du cours, fournissant une lecture critique).

La méthode de mémorisation consiste à organiser chaque cours, de préférence écrit et non sur ordinateur, selon des arrangements spécifiques : par exemple des rectangles pour les passages à retenir absolument, des cercles pour illustrations, des diamants pour des points qui peuvent faire une différence. Vous pouvez également utiliser les couleurs, avec le grand renfort du Surligneurs : bleu pour les points problématiques, jaune pour les points que l’enseignant a attiré son attention, etc.

Le but de cette méthode d’apprentissage est de pouvoir visualiser, d’un coup d’œil, sur la même feuille, l’organisation du cours, ses arguments et les principaux points à retenir par cœur. Vous aurez une mémoire photographique de votre parcours, qui s’intégrera dans votre esprit, la technique dite de carte mentale. La séquence de la logique de cours apparaîtra plus clairement. Vous pouvez commencer à partir de ce travail pour faire des associations, par exemple entre la couleur bleue (exemple cours) et les diamants (exemple trouvé par des recherches personnelles et qui peut faire une différence).

5/ La méthode des lieux comme technique pour apprendre par cœur

Enfin, la méthode place fait écho à la méthode ci-dessus et conviendra donc à ceux qui ont une mémoire visuelle. C’est probablement la méthode la plus ancienne et la plus historique qui a déjà été utilisée par les anciens Grecs et qui, par exemple, a été décrite en force.

Comment fonctionne cette méthode de mémorisation ? Il s’agit de représenter des lieux dans l’espace, un chemin visuel qui vous permettra de vous souvenir un par un des éléments critiques du parcours. Cette notion de « représentation visuelle » est importante, c’est ce qui vous permettra un apprentissage actif et en même temps vous permettra de former ces associations indispensables à l’origine d’un apprentissage efficace.

Exemple : comment apprendre le premier verset du poème de Baudelaire « Bazo » dans Les Fleurs du Evil, « Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle » ? Représentez-vous à la maison, par exemple, en regardant le ciel par la fenêtre et en découvrant qu’il est bas ; alors imaginez retourner dans votre salon, vous peser face à face avec vos balances ! (« pour « poids lourds ») ; enfin, découvrir que vous avez du poids à perdre, visualisez-vous aller à la cuisine pour placer un couvercle dans le bol de céréales qui vous attendait…

Une autre méthode de mémorisation est appelée le « voyage à la maison ». Imaginez aller dans votre rue. Avec chaque magasin — vous connaissez probablement l’ordre de mémoire ou du moins les principaux – associez un article. Par exemple, si vous devez vous souvenir des mots « demain », « couteau », « combat » pour une requête de vocabulaire espagnol ; associez chaque magasin avec elle. Le boulanger sera pour le mot « demain », parce qu’il dort peu et est le premier ascenseur — imaginez-le au travail très tôt le matin. Pour le mot « couteau », associez le boucher en l’imaginant couper telle ou telle pièce. Pour « combat », visualiser un esclave fait par un client dans le poissonnier qui se plaindrait d’un poisson à frais modiques, etc.

III/ Apprendre par cœur ne suffit pas…

Imaginez une promenade à travers la maison grâce aux boutiques de la rue, un exemple de la « mémoire des lieux ».

1/ L’important est d’avoir une tête bien faite et non pas une tête pleine !

Félicitations, vous êtes devenu un champion de l’apprentissage de la mémoire ! Mais ne pensez pas que tout sera acheté pour vous. Nous allons plus loin : si vous avez trop confiance dans ces méthodes de mémorisation, si ellesapprennent simplement par cœur sans aller au-delà de la réflexion personnelle sur votre parcours, tous vos efforts auront effectivement été contre-productifs. Parce que, comme Montaigne a été enseigné dans ses essais au XVIe siècle, l’important est d’avoir « une tête bien faite au lieu de pleine  ».

Bien sûr, pour des tests simples de remboursement des connaissances, qui sont abondants au lycée et encore trouvés en médecine, par exemple, un apprentissage de la mémoire suffit. Mais certainement pas dans d’autres cas, et surtout dans le cas des tests de classification, en particulier dans les classes préparatoires, pour les cours de préparation HEC, les cours scientifiques ou littéraires, pour entrer dans Sciences Po ou autres cours sélectifs.

En fait, la chose importante dans une réflexion personnelle, dans un essai particulier, mais aussi dans les commentaires de texte, par exemple, n’est pas de restaurer la connaissance pure et simplement : un essai philo vous invite à prendre un pas en arrière dans cette connaissance, les critiquer, à mettre en perspective . Ce qui est crucial dans un test d’entrée, par exemple en philosophie française dans la classe scientifique préparatoire, ou dans le concours d’entrée de l’ENS, est de se distinguer par une réflexion originale et construite qui sort de la rigueur des sentiers battus en termes de connaissance. Il s’agit d’adapter vos connaissances acquises par cœur au sujet de l’essai, et non l’inverse. Cependant, la tentation est grande de « montrer qu’on a appris son cours » dans un essai complet : mais dans la classe de préparation, tout le monde est capable de le faire. Ce qui est plus difficile, c’est de vous forcer à sortir de votre zone de confort, celle de la connaissance que vous maîtrisez, de vous en tenir au sujet, de le prendre tel quel. Par conséquent, la connaissance n’est jamais une fin, mais toujours un moyen.

2/Deux exemples démontrés…

Apprendre par cœur, très souvent, ne suffit pas et peut même nuire à la réflexion personnelle !

Pour illustrer ces aspects, je tirerais deux exemples de mon parcours personnel, démontrant quel’apprentissage de la mémoire , en classe préparatoire littéraire, est loin d’être une fin en soi. Le premier exemple sera un contre-exemple. Dans le début de l’hypopophagée, désireux de le faire correctement, j’avais appris de nombreuses dates sur l’histoire du XXe siècle, mes dossiers étaient pleins de connaissances et de références. Le jour de l’essai, le thème était : « Le premier XXe siècle : l’âge des extrêmes ? « , un thème inspiré par le livre du même nom de l’historien Eric Hobsbawm. C’était la première tâche de l’année et j’ai encore fait un pas en arrière dans la technique de test. Au cours de cette tâche, j’ai donc essayé surtout de « répondre » à mes connaissances sur le cours ; je me suis convaincu de le faire correctement, en faisant une copie très longue et complète des dates. Le résultat était évidemment décevant parce que pas J’avais traité le sujet, j’avais répandu mes connaissances vaguement en essayant de les accrocher sur le sujet.

Deuxième exemple : la première « colle » de l’année en philosophie. Les colles de philosophie, en hypopophagène, sont hors du programme : et bien sûr, pour le premier de l’année, le domaine de la connaissance à maîtriser est si vaste qu’il est illusoire de se présenter avec le même stock de connaissances que pour le premier essai de l’histoire. Le thème de la colle était « Quel est le nom de Dieu ?  » Il n’avait que des souvenirs très vagues de la philosophie des religions et de la spiritualité, particulièrement axé sur Spinoza (Dieu ou Nature, Deus sive Natura). Ensuite, j’ai laissé beaucoup plus de place à la réflexion personnelle en traitant du sujet et en me débarrassant de cette charge de connaissance, en plus de l’ENS, en particulier oral, le jury attend une réflexion personnelle, pas le récit structuré de l’histoire de la philosophie.

En bref, il est préférable, bien sûr, d’épouser le meilleur des deux mondes : une connaissance solide, d’une part, soutenue par l’apprentissage du cœur ; et beaucoup de réflexion personnelle, traitant du sujet et rien d’autre que lui. L’équilibre n’est pas facile à trouver et nécessite de la pratique ; il faut aussi accepter que parfois de longues heures d’apprentissage par cœur soient exclues si elles nous empêchent de traiter efficacement un sujet. En fin de compte, l’apprentissage de la mémoire est nécessaire mais pas suffisant.

Comment choisir son surligneur pour la mémorisation des leçons ?

Comme mentionné plus haut, l’une des techniques les plus efficaces pour mémoriser une leçon consiste à utiliser un surligneur. Cet outil vous permet de marquer les zones les plus importantes, et ainsi de les garder en mémoire plus facilement. Étant donné qu’il existe plusieurs modèles de surligneur sur le marché, nous vous proposons de découvrir les principaux critères à considérer pour bien choisir le vôtre.

La couleur du surligneur

Le premier critère à prendre en compte pour choisir un surligneur, c’est la couleur de celui-ci. Il faut savoir en effet que chaque couleur correspond à une émotion particulière. Vous pouvez aussi mettre en place votre propre code de couleur, pour marquer différemment les passages à garder en mémoire.

Vous aurez donc le choix entre les surligneurs de couleur rouge, de couleur bleu, de couleur jaune, etc. L’idéal serait d’ailleurs d’avoir toutes ces couleurs, afin d’alterner en fonction de l’importance de chaque passage que vous souhaitez mémoriser.

La pointe du surligneur

Le deuxième critère à considérer pour choisir un surligneur, c’est la pointe de celui-ci. Comme pour les stylos, la pointe d’un surligneur peut varier en fonction du modèle. Vous aurez donc des modèles à bout pointu, tandis que d’autres peuvent être obliques. Ces derniers sont les plus adaptés car ils offrent un tracé suffisamment épais pour couvrir des lettres.

L’encre du surligneur

Pour finir, choisissez votre surligneur en prenant en compte l’encre utilisée par le fabricant. Selon le modèle, vous pourrez trouver des surligneurs avec de l’encre indélébile, ou d’autres avec de l’encre facile à effacer.

Il est possible également de trouver des modèles de surligneur à encre rechargeable, ce qui vous permet d’utiliser votre accessoire beaucoup plus longtemps. Tout dépend en réalité des envies et des préférences de chacun. Quoi qu’il en soit, vous pourrez vous offrir des lots de plusieurs surligneurs avec un budget inférieur à 10 €.

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