Pour le moins que l’on puisse dire, 2022 a été une très belle cuvée en matière de création d’entreprises dans les territoires d’outre-mer. En effet, sur cette période, ce sont 34.296 entreprises qui ont vu le jour. Un record qui donne le sourire compte tenu de la situation économique fragile qui prévaut en Martinique, en Guadeloupe ou encore à la Réunion.
L’île de la Réunion, le recordman en matière de création d’entreprises
12.124. C’est le nombre d’entreprises, toutes tailles confondues, qui ont été créées sur l’île de la Réunion en 2022. Un chiffre particulièrement important, puisqu’il représente à lui seul 35 % du nombre total de créations d’entreprise dans les départements d’outre-mer. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, ce sont les zones de revitalisation rurale (ZRR) qui ont enregistré les plus fortes hausses de création de sociétés.
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Pour rappel, les ZRR regroupent les communes les plus fragiles sur le plan socio-économique. Elles bénéficient d’un appui financier spécifique de l’État et profitent de nombreuses aides fiscales. C’est au sein des ZRR que l’on a enregistré un boom spectaculaire de la création d’entreprises. 11.678 nouvelles entités pour les ZRR de la Réunion et 3.092 nouvelles structures pour les ZRR de Guyane.
Ces belles performances entrepreneuriales confirment indéniablement que les territoires ultramarins renferment un incroyable potentiel humain et économique. Et pour vous en rendre compte, vous pouvez par exemple découvrir cette interview de Stéphane Hayot.
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Quand les autres territoires ultramarins se lancent dans la création de sociétés
Que l’on se détrompe, la Réunion et la Guyane ne sont pas les seuls départements d’outre-mer qui ont connu une forte hausse de création d’entreprises. Contrairement à la Martinique (+19 %) et à la Guyane (+14%) où c’est la création de sociétés classiques qui prévaut, en Guadeloupe, c’est le nombre de micro-entreprises qui a bondi de 26 %. Ce boom entrepreneurial s’explique entre autres par la fin des restrictions liées à la pandémie du Covid-19. Après 2 ans de morosité, l’activité économique repart de plus belle dans les territoires d’outre-mer.
